Campagne ‘StopExcision’ en Guinée
Nous mobiliser contre la souffrance des femmes
Des faits brutaux
97% des Guinéennes ont subi des mutilations génitales féminines (MGF), ce qui place la Guinée au deuxième rang des pays qui pratiquent le plus cette violence contre les femmes. La plupart d’entre elles subissent cette mutilation déjà toutes petites : 22% des filles ont entre 0 et 4 ans, 60% entre 5 et 9 ans !
Une souffrance permanente
Des victimes témoignent[1] : « D’innombrables femmes souffrent toute leur vie de douleurs inimaginables. De nombreuses filles meurent pendant l’excision. Beaucoup saignent à mort lors de l’accouchement. Les rapports sexuels sont douloureux ce qui met à rude épreuve la vie conjugale et provoque de nombreux divorces ». Voici ce qu’une ex-exciseuse nous dit : « J’ai été excisée à cinq reprises, mais je ne savais pas que c’était la cause de mes souffrances. Dans mon ignorance, j’ai alors fait subir les mêmes mutilations à d’autres. Lors de mon accouchement, tout a été déchiré. Après des années, je souffre encore tous les jours. Mon mari m’a quittée car je ne supportais plus d’avoir des rapports sexuels avec lui. Je veux maintenant faire tout ce que je peux pour lutter contre cette coutume qui fait tellement de mal aux femmes de mon pays. »
L’Eglise, acteur essentiel dans la lutte contre les MGF
L’apport de l’Eglise est essentiel : là où de nombreuses initiatives échouent parce qu’elles ne prennent pas suffisamment en compte les croyances, l’Eglise peut faire évoluer les mentalités en s’attaquant aux racines profondes liées aux croyances religieuses ou mystiques. L’enseignement de la Bible est un puissant levier pour le changement.
Nous remercions chaleureusement tous ceux qui s’associent à cette lutte soit par la prière, soit par une participation financière ou autre