Investir dans la jeunesse au Rwanda
Guérie et restaurée par Dieu pour retourner et soutenir la jeunesse dans son pays
L'auteure : Peruth Nzeyimana est originaire du Rwanda et habite dans la région de Bâle en Suisse
Réfugiés en Suisse suite au génocide rwandais de 1994, mon mari Samuel et moi, Peruth, sommes installés près de Liestal. Nous avons quatre enfants adultes. Depuis quelques années, nous nous rendons une ou deux fois par an à Kigali pour faire de la prévention sociale et annoncer l’Évangile aux enfants, en collaboration avec une dizaine d’églises de la capitale. Nous sommes convaincus que, par l’enseignement de la Bonne Nouvelle ainsi que la promotion du bien-être moral et social, la jeune génération et le pays auront un meilleur avenir. En 2016 nous avons créé l’Organisation A-BATO dont je suis la coordinatrice depuis le 1er juin 2018.
J’ai reçu cet appel lors de ma convalescence à Seltisberg (un lieu de repos) suite aux graves blessures de guerre reçues lors du Génocide de 1994. En regardant la télévision, encore en chaise roulante, j’ai vu un bateau rempli d’enfants naviguant sur le lac Kivu. En regardant ces enfants innocents, orphelins et sans espoir, j’ai prié pour eux et fait cette promesse à Dieu : «Seigneur, si tu me guéris, j’apporterai la Bonne nouvelle aux enfants le jour où j’arriverai à marcher». Par la suite j’ai suivi les cours de l’Association pour l’Evangélisation des Enfants. Même si je marche avec une canne et que je n’ai pas de sensibilité dans une jambe, je rejoins les bénévoles rwandais pour animer des programmes pour les enfants, former des moniteurs de clubs et d’école du dimanche, donner des conseils aux parents. Des réunions de prévention contre la toxicomanie et les violences domestique et sexuelle sont organisées. Samuel et moi sommes membres d'une église évangélique à Sissach et je suis aussi active à l’Eglise française de Bâle.
Passage biblique accompagnant ce témoignage :
Proverbes 22:6 : «Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas.»
« Et moi ?! » > Un défi, une interpellation
Suis-je prêt à m'investir pour Dieu au-delà de mes limites ?