Les Nations Unies, les gouvernements, les organisations humanitaires peinent à trouver une réponse satisfaisante à cette crise humanitaire sans précédent.
Le 22 avril 2015, un bateau a chaviré avec à son bord environ 850 personnes. Des hommes, des femmes et des enfants désespérés quittaient la Libye en direction de l'Europe. La dangereuse traversée de la Méditerranée a encore fait parler d'elle, à cause de l'immigration. Seul 28 survivants ont été secourus.
Ce naufrage tragique porte à 1600 le total de vies perdues dans les eaux entre le 1er janvier et le 20 avril 2015. Durant cette même période, plus de 36 000 personnes ont atteint les rivages de l'Europe Occidentale. En 2014, 219 000 immigrants ont survécu au voyage et 3500 ont péri dans la mer.
Les Nations Unies, les gouvernements, les organisations humanitaires et les leaders de la foi peinent à trouver une réponse satisfaisante à cette crise humanitaire sans précédent dans cette région.
Certains présentent cette immigration via la Méditerranée comme une menace pour la sécurité et l'économie en Europe. Une telle perspective présente le flux d'immigrés comme un problème à régler. Ils craignent que l'aide à ces migrants crée un appel d'air et que d'autres suivent le même chemin, ce qui empirerait encore davantage la crise humanitaire. Peut-être croient-ils que les personnes qui montent sur ces bateaux en Libye auraient d'autres options. Mais en ont-elles vraiment ?
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